Journal du 7 juillet 2001 — Prost GP entre espoir et incertitude
Hockenheim, 7 juillet 2001 —
Ce samedi d’été marque un nouveau chapitre pour Prost Grand Prix, à l’aube d’un Grand Prix d’Allemagne décisif pour la survie de l’écurie française. Alors que le soleil frappe la forêt de Hockenheim, les garages bleus sont en pleine effervescence.
🔧 Une équipe sous pression
Après une première moitié de saison mouvementée, Alain Prost bataille sans relâche pour maintenir son équipe à flot. Les résultats en piste restent trop irréguliers malgré le moteur Acer Ferrari 050 qui équipe l’AP04.
Heinz-Harald Frentzen, fraîchement arrivé pour remplacer Luciano Burti, fait ses débuts officiels avec l’équipe sur ses terres, en Allemagne. À ses côtés, Jean Alesi, doyen du paddock et ami fidèle du Professeur, dispute peut-être l’un de ses derniers Grands Prix sous les couleurs françaises.
🗞️ Dans le paddock : silence et rumeurs
Les murmures vont bon train : les mécaniciens changent de regard à chaque passage de journalistes. On parle de nouveaux sponsors, d’un repreneur, ou même d’un ultime miracle financier.
Dans un coin, Alain Prost échange à voix basse avec Henri Durand et John Walton, penchés sur les données de la télémétrie de la journée. La tension est palpable.
🏁 En piste : des essais prometteurs
Ce 7 juillet, la Prost AP04 surprend sur un tour : Frentzen signe un 10ᵉ temps encourageant en essais libres. Jean Alesi, lui, peaufine les réglages, toujours précis dans ses retours aux ingénieurs.
Le paddock entier sait que les chances de points restent minces, mais chaque tour compte pour montrer que l’équipe garde sa dignité, jusqu’au bout.
« Nous faisons tout ce que nous pouvons avec les moyens du bord. L’équipe ne lâchera rien tant qu’elle existera. Le vrai combat se joue aussi en coulisses. »
— Alain Prost, Hockenheim, 7 juillet 2001
📌 Et après ?
Dans quelques heures, les monoplaces bleues s’élanceront sur la ligne droite interminable de Hockenheim. Qu’importe l’issue : ce 7 juillet restera gravé comme l’un de ces moments où l’équipe Prost GP, contre vents et marées, a continué à rouler pour défendre une certaine idée de la course automobile française.
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