Publié le 26 juillet 2025
Une saison 2000 compliquée pour l’écurie française
En cette fin juillet 2000, Prost Grand Prix vit une saison difficile. L’espoir de redresser la barre après des années mitigées se heurte à la réalité d’un championnat de Formule 1 toujours plus exigeant. L’AP03, bien que prometteuse sur le papier, ne tient pas ses promesses en piste.
Des pilotes en difficulté, une voiture imprévisible
Cette année-là, Jean Alesi reste fidèle au poste, épaulé un temps par Nick Heidfeld, jeune recrue venue de la Formule 3000. Mais les deux pilotes peinent à terminer les courses, victimes d’une fiabilité désastreuse et d’un châssis mal né. À l’issue du Grand Prix d’Allemagne, disputé quelques jours avant le 26 juillet, Prost GP n’a toujours inscrit aucun point.
Les tensions montent
La collaboration avec Peugeot devient de plus en plus tendue. La presse évoque déjà des désaccords internes, et Alain Prost commence à douter de la direction technique de l’équipe. Pourtant, il continue à défendre son projet avec passion, malgré les critiques.
Le 26 juillet 2000 marque une période charnière pour l’écurie : entre volonté de survie et nécessité de repenser le projet.
Prost GP lutte contre le temps, la technique et les finances – une course bien plus rude que les 300 km du dimanche.