Le 23 juillet et la Formule 1 d’un tournant
Le 23 juillet marque une période où la Formule 1 bascule entre deux ères. De 1997 à 2002, le sport évolue rapidement, tant sur le plan technologique que stratégique. C’est une époque charnière, où de nouveaux champions émergent et où Ferrari, sous la direction de Jean Todt, Ross Brawn et Rory Byrne, construit une dynastie autour de Michael Schumacher.
1997 : Jacques Villeneuve, le dernier sacre de Williams
La saison 1997 est dominée par Jacques Villeneuve et Williams-Renault. Le pilote canadien remporte le championnat après une lutte acharnée contre Michael Schumacher, notamment lors de l’ultime manche à Jerez. Ce fut aussi la dernière saison de gloire pour l’écurie Williams dans l’ère moderne.
1998–1999 : McLaren et les duels Häkkinen-Schumacher
Avec l’arrivée des moteurs Mercedes et le génie d’Adrian Newey, McLaren revient au sommet. Mika Häkkinen décroche deux titres consécutifs (1998, 1999), imposant un style agressif et efficace. Ferrari progresse mais ne parvient pas encore à concrétiser ses ambitions de titre mondial.
2000–2002 : L’hégémonie Ferrari
À partir de 2000, Michael Schumacher entre dans l’histoire : il devient champion du monde avec Ferrari après plus de deux décennies sans titre pour la Scuderia. En 2001 et 2002, il écrase la concurrence, souvent dès l’été, enchaînant victoires et records. La course au championnat est souvent mathématiquement terminée dès le mois de juillet ou août.
« Gagner pour Ferrari, c’est comme entrer dans une légende. » – Michael Schumacher
Les grands prix d’été : décisifs
Entre le Grand Prix de France, d’Allemagne ou de Hongrie, la période de juillet a souvent joué un rôle clé dans l’attribution des titres à cette époque. Le 23 juillet 2000, Schumacher est en pleine ascension vers son premier titre avec Ferrari, avec une série de victoires entamée dès le début de l’été.
Conclusion : une époque de mutation
Entre 1997 et 2002, la Formule 1 a changé de visage. Des champions comme Villeneuve, Häkkinen et Schumacher ont marqué leurs époques respectives, mais c’est bien Ferrari et Michael Schumacher qui ont fermé le bal avec une domination totale. Le 23 juillet est une excellente date pour se souvenir de cette transition entre compétitivité féroce et domination absolue.