De l’ambition au doute

En ce 5 août 1998, Prost Grand Prix se trouve au milieu d’une saison bien plus difficile qu’espérée.
Après une année 1997 prometteuse, l’arrivée du moteur Peugeot pour 1998 devait symboliser le renouveau français en F1.
Mais la monoplace AP01 souffre de nombreux problèmes : manque d’équilibre, fiabilité douteuse, mauvaise exploitation des pneus.

Des pilotes sous pression

Jarno Trulli montre un certain potentiel en qualifications, mais les résultats ne suivent pas en course.
Olivier Panis, de retour après sa grave blessure de 1997, peine à retrouver la confiance.
Le duo ne marque pas suffisamment de points, et les espoirs de classement constructeurs s’éloignent.

Une spirale négative

Le 5 août, au cœur de la trêve estivale, l’équipe travaille d’arrache-pied pour améliorer le package technique.
Cependant, les ressources sont limitées, et Prost commence à se heurter aux réalités du management d’une écurie privée.

L’ambiance dans l’équipe reste tendue, et les objectifs de début de saison semblent désormais irréalistes.